J’adore les autobiographies et les voyages. Du coup, dès que j’ai eu connaissance de l’existence de ce livre je ne pouvais passer à côté.
Lorsque j’ai lu Into the wild de John Krakauer (qui m’a beaucoup plus au passage), j’ai vu souvent revenir le nom de Kerouac. J’étais également tombée sur un article proposant une liste de livres incontournables sur le voyage, Sur la route y était répertorié et c’est ainsi que j’ai eu envie de le lire.
J’ai lu la traduction française de Josée Kamoun paru aux éditions Gallimard.
Le titre original de l’œuvre est On the road et a été publié pour la première fois en 1957 dans une version censuré. Certains passages étaient trop choquants à l’époque. Ce n’est que bien plus tard que le texte original fut publié.
Avant de découvrir l’œuvre de Kerouac en elle-même, une analyse de son manuscrit et des conditions de son écriture nous sont livré dans une longue préface par Howard Cunnell, Penny Vlagopoulos, George Mouratidis et Joshua Kupetz.
Je me suis parfois ennuyée, pressé de découvrir le texte de l’auteur mais au final cette introduction m’a vraiment été utile pour mieux comprendre le contexte d’écriture.
Jack Kerouac et ses amis s’aventurent dans un road trip des États-Unis à la fin des années 40. A ce moment-là, il y a un véritable tournant culturel, l’avènement de la beat génération, les hippies, la rébellion contre les normes sociales de l’époque. L’auteur en sera même un des précurseurs.
Kerouac écrit cette étape de sa vie sur un rouleau de papier interminable (40 mètres de long) à l’image de la route qu’il parcourt dans son aventure. Il y relate ses sentiments, ses mésaventures, son parcours du combattant pour décrocher un contrat de publication avec un éditeur.
Il prendra le pseudonyme de Sal Paradise, son compagnon de route Neal Casidy (dans le livre Dean Moriarty) deviendra rapidement son ami. Pendant leur périple, ils font la tournée des bars où l’alcool coule à flot, ils consomment de la drogue, adoptent une vie de débauche et d’errance.
Sur la route est devenu un véritable phénomène, un symbole de la littérature américaine, au point qu’il fut adapté au cinéma en 2012 avec l’actrice Kristen Stewart de Twilight qui joue le rôle de Marylou, une des petites amies de Neal.
Pour l’occasion, le rouleau original a été exposé à Paris pendant quelques semaines cette même année.
Moi qui m’attendais à beaucoup plus de descriptions sur les paysages, la nature, car c’est ce qui me plaît dans les récits de voyage, j’ai été déçu de voir une œuvre centrée sur les personnages dont je ne me suis pas du tout sentie proche de par leur mode de vie.
Je n’ai pas beaucoup accroché, je ne regrette pas d’avoir lu Sur la route car c’était une bonne expérience de lire cet ouvrage qui m’a permis d’en savoir plus sur la beat génération.
Cependant ça n’a hélas pas été un coup de cœur, je l’ai terminé uniquement car j’aime finir de lire les livres que j’ai commencés. Par ailleurs, je n’ai pas apprécié l’image de la femme-objet véhiculé dans le récit.
Ayant regardé le film, j’ai trouvé qu’il reflète assez bien l’œuvre de Kerouac, du coup à l’image du livre je n’ai pas non plus aimé l’adaptation, sans surprise.
Si tu as envie de te procurer le livre clique ci-dessous*:
=> Sur la route de Jack Kerouac
*en l’achetant via mon lien, Amazon me reverse une petite commission