J’ai lu Pensez positivement ! de Sue Hadfield traduit par Sabine Rolland et publié aux éditions ixelles en 2013. Le titre original est Brilliant Positive Thinking. Sue Hadfield est enseignante. Elle réalise des ateliers et formations en développement personnel à l’université du Sussex.
J’ai lu un extrait gratuitement et j’ai tout de suite été conquise, c’est le livre qu’il me fallait à ce moment-là (en période de démotivation totale). Des livres sur la pensée positive il y en a en veux-tu en voilà, c’est un peu la grande mode, mais celui-là a su faire la différence.
C’est grâce à Ebookgang, un site qui répertorie quotidiennement les meilleures promotions d’ebooks, que j’ai découvert ce livre. Il était affiché à 0.99 centimes, une aubaine ! Néanmoins je ne l’ai pas acheté en ebook, pour moi Pensez positivement c’est le livre qui se consulte régulièrement, qui se prête, bref un livre utile qui doit circuler et être lu. J’ai donc choisi la version papier en vue de le prêter à mon entourage.
Transformer sa vie grâce à la pensée positive c’est possible et c’est ce que veut transmettre Sue Hadfield à travers cet ouvrage.
La pensée positive c’est quoi ? Il ne suffit pas de s’efforcer de sourire pour avoir la pensée positive, car c’est tout un mode de vie, un état d’esprit, une devise même.
C’est se concentrer et se rendre compte de ce que l’on a, au lieu de ce que l’on n’a pas. C’est accepter les haut et les bas et arriver à avancer malgré tout. Penser positivement, c’est tout simplement regarder vers l’avant avec optimisme et sérénité.
Parvenir à un d’esprit positif ne vient pas du jour au lendemain, cela demande des efforts quotidiens. Pour preuve, selon une étude il est dit qu’il faut 21 jours pour changer une habitude.
Pour commencer il faut surveiller son langage. Prononcer des phrases négatives et dévalorisante, influe forcément sur notre mental.
Ainsi il convient de bannir les « je suis nul », « je n’y arriverais jamais, « personne ne voudra m’embaucher » et autres croyances limitantes. Dans le même temps, user de proverbes positifs tel « L’échec est la mère du succès » (proverbe japonais) ou encore « Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre » influe positivement sur notre humeur, notre capacité à prendre les choses du bon côté.
D’autre part, apprécier le moment présent est capitale. Etre pleinement conscient des moments où l’on est heureux contribue à notre bien-être, à notre épanouissement.
Le pouvoir de la pensée positive sur la santé n’est plus à démontrer. En effet elle entraîne un meilleur état de santé général, une baisse de la tension artérielle, une diminution des douleurs et une plus grande résistance psychique aux épreuves de la vie.
L’auteure nous aide à mieux connaitre nos émotions dans le but de contrer la colère et la peur, freins indéniables au bonheur.
La colère est un acide qui peut faire plus de mal au navire dans lequel il est stocké qu’aux choses sur lesquelles il est versé. (Marc Twain)
D’autres moyens conduisent à l’adoption d’une pensée positive, comme le fait de se rendre utile à la société, d’aider son prochain. Mais aussi de poursuivre des objectifs.
Pour éviter la pensée négative source d’angoisse et d’anxiété, il faut d’abord savoir la reconnaître. Faire face aux événements fâcheux requiert de renforcer son mental, afin d’être mieux à même de ne pas sombrer. Enfin, réduire son stress va nous aider à mieux atteindre nos objectifs.
Persévérer est une des attitudes résultant de la pensée positive. Lorsque l’on rencontre des événements malheureux, des échecs, il ne faut pas se laisser croire que tout va mal, et c’est tellement facile de se conforter dans son pessimisme ! Tout le monde peut être amené à rencontrer un événement triste, la différence réside dans notre façon de gérer celui-ci.
Voir de la lumière dans l’obscurité, c’est ça avoir la pensée positive.
J’ai énormément aimé lire ce livre tant on y trouve les bons tuyaux pour aller de l’avant. Reste plus qu’à appliquer les conseils, et c’est un effort quotidien que de parvenir à la pensée positive. Etre heureux et en bonne santé, voilà les bénéfices à en tirer.
Il est de ces livres qui nous tire vers le haut, tel L’homme qui voulait être heureux, les chapitres sont ponctués d’exercices pratiques pour mettre en application les points abordés.
Au départ, Sue Hadfield nous demande de nous plonger dans notre enfance, de revenir sur les moments, heureux et malheureux. C’est surement le plus difficile mais tellement libérateur.
Pensez positivement regorge d’anecdotes sur des études réalisés pour prouver tel ou tel fait, comme l’étude de Seligman qui a étudié avec son équipe les points communs des gens heureux. Ou encore la célèbre expérience des élèves intelligents.
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