J’ai lu L’arbre aux haricots de Barbara Kingsolver. Il a été publié pour la première fois en 1988 sous le titre « The Bean Trees« . L’oeuvre a été traduite de l’anglais par Martine Béquié et publié en 1995 aux Editions Rivages.
Barbara Kingsolver est une auteure qui écrit sur le thème de la justice sociale.
Avant de passer à la chronique, j’aimerais te parler de quelque chose de plus personnel concernant ce livre.
Cela fait dix ans que j’ai ce livre. A l’époque, je ne connaissais pas encore (malheureusement) le plaisir de la lecture. Je l’ai acheté et commencé à le lire, mais pour de mauvaises raisons. Je voulais donner une image de quelqu’un qui s’intéresse à la lecture, de quelqu’un qui se cultive. Evidemment ça n’a pas fonctionné. J’ai abandonné le livre à même pas la moitié. Et pour dire, tellement je n’étais pas intéressée par la lecture, j’ai toujours cru que le titre était « L’arbre aux abricots » !
Enfin bref, jamais je n’aurais cru que des années après je l’aurai lu en entier et de surcroît apprécié. Pour moi c’est une réussite personnelle, une revanche même. Comme quoi tout est possible, on peut très bien dans son enfance/adolescence ne pas aimer les livres et bien plus tard se remettre à la lecture et l’apprécier.
Nous sommes aux Etats-Unis, dans le Kentucky des années 70. Dans ce coin, les filles tombent enceintes avant d’avoir fini leurs études secondaires. Mais Taylor Greer a soif de liberté et d’indépendance et va tout faire pour échapper à ce destin déjà tout tracé. C’est avec une grande émotion qu’elle quitte sa mère. A bord de sa vieille voiture elle prend la route vers l’ouest, sans le sou, direction l’inconnu en espérant un avenir meilleur.
Après une halte dans un bar au cœur du désert de l’Oklahoma, Taylor va voir sa vie chamboulée à jamais. Un baluchon est déposé à l’arrière de sa voiture, celui-ci ne contient rien d’autre…… qu’un bébé. Une petite indienne qui sera surnommée Turle.
Arrivé à Tucson dans l’Arizona, Taylor découvre un garage plutôt particulier dont Mattie est propriétaire. Mattie est une femme engagée, elle apporte notamment son aide aux réfugiés comme Esperanza et Estevan, des guatémaltèques au passé douloureu.
Taylor s’installe dans le coin et fait de nombreuses rencontres, entre joie et peine, amitié et mésaventures. Elle rencontre également Lou Ann, une mère célibataire qui deviendra rapidement une amie.
Si au départ Taylor ne voulait pas de l’enfant, elle finit par l’accepter et l’aimer, jusqu’à ne plus vouloir s’en séparer. C’est ainsi que Turtle fera partie intégrante de la vie de Taylor et finira même par vouloir être officiellement sa mère.
J’ai aimé lire l’arbre aux haricots. J’ai apprécié cette lecture que j’ai trouvé belle et profondément émouvante, touchante. J’ai été attendrie par la petite bouille de Turtle. J’ai aimé le personnage de Taylor, une femme battante qui ne se laisse pas faire.
L’arbre aux haricots est une histoire d’aventure emprunte de rire et de joie mais aussi de peine et de douleurs. Je ne me suis pas ennuyée pour la simple et bonne raison que l’intrigue concernant Taylor et le destin de la petite Turtle m’a captivé. J’avais envie d’arriver au bout du livre pour savoir ce qu’il allait arriver.
Il y a une suite à cette histoire publiée sous le titre « Les cochons au paradis » que j’ai très envie de lire.
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