C’est en faisant un tour sur le blog Autourdulivre (qui a contribué à me donner envie de lire à l’époque où je n’aimais pas ça) que j’ai eu envie de lire L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle.
Un livre mêlant développement personnel et fiction. De quoi s’évader et apprendre en même temps, sans compter qu’avec L’homme qui voulait être heureux on voyage aussi ! Et pas n’importe où, dans une magnifique île indonésienne, Bali. Moi qui adore les voyages, je suis servie 🙂
Passionné par l’être humain, Laurent Gounelle s’est formé en sciences humaines dans les quatre coins du monde ce qui lui permit d’exercer comme consultant dans ce domaine pendant une quinzaine d’années.
En 2008 est publié son premier livre L’homme qui voulait être heureux aux Éditions Anne carrière qui connaîtra un fulgurant succès. Depuis il enchaine les best-sellers, dont l’un sera même adapté en film.
Julian est en vacances à Bali. Tout semble aller pour le mieux chez lui mais il décide tout de même de consulter un guérisseur avant de partir, histoire de voir que tout est Ok.
C’est ainsi qu’il se rend chez maître Samtyang à quelques kilomètres d’Ubud. Le sage pose son diagnostic, Julian est en bonne santé mais il n’est pas heureux. Julian est professeur mais ce n’est pas le métier dont il rêve.
Tout au long de son séjour, Julian va consulter maître Samtyang. Ils conversent tous deux sur divers sujets propices à la réflexion. Afin que Julian prenne pleinement conscience des enseignements reçus il devra remplir un certain nombre de missions comme rêver tout en restant éveillé ou encore faire l’ascension du mont Skouwo.
A travers cette fiction, l’auteur aborde le pouvoir stupéfiant de la pensée positive. Inconsciemment, lorsque l’on croit quelque chose sur soi, on se comporte à l’image de cette croyance. Ce qui au départ est une création de l’esprit devient une réalité non seulement pour soi mais également pour les autres.
Concrètement, lorsqu’on pense que l’on est moche, nul, bon à rien, on finit par croire que cela est vrai et c’est toute notre gestuelle, attitude, notre comportement qui en est imprégné. Cela devient en plus une vérité pour les autres.
Dans le même temps, quelqu’un qui se croit beau, intelligent, sociable et dégourdi, finira par le devenir vraiment, son comportement reflètera son état d’esprit et cela deviendra une réalité pour lui et les autres.
Laurent Gounelle nous démontre à travers l’exemple des personnes adulées comme Nicole Kidman, comment on peut ne pas être parfait et dégager une prestance, une aura, une assurance qui rendra les autres admiratifs voir envieux.
Pour appuyer cette théorie, à travers maître Samtyang, l’auteur évoque une expérience absolument incroyable menée aux États-Unis dans les années 70.
Au départ, deux groupes d’élèves, même âge, même QI. Chaque groupe est attribué à un professeur auquel on aura donné la même consigne qui est de faire le programme habituel.
Seule différence, à l’un des professeurs on dit que le groupe d’enfants qu’il a est plus intelligent que la moyenne, et à l’autre on lui dit que le groupe est moins intelligent que la moyenne. (Ce qui est faux bien sûr car au départ les enfants ont tous le même QI)
A la fin de l’année, un nouveau test est effectué, et c’est avec étonnement que l’on découvre que le premier groupe est devenu réellement plus intelligent, quant au second groupe lui est devenu réellement moins intelligent.
Épatant non ? Il a suffi au professeur de croire qu’un élève est plus intelligent pour qu’il le devienne réellement, et inversement.
Au fil du roman, on apprend que Julian fut obligé dans son ancien travail d’accomplir des missions pas très éthiques. Une poussée d’eczéma se manifesta alors chez lui. Une fois qu’il quitta son travail définitivement car trop contraire à ses valeurs, comme par magie l’eczéma disparu.
Bien sûr il n’a jamais fait le lien, c’est seulement lorsque maître Samtyang lui apprit que le corps réagit lorsque nous agissons en contradiction avec nos valeurs.
Lorsqu’on a des difficultés dans un domaine que l’on a eu de mauvaises expériences dans celui-ci cela ne veut pas dire que l’on n’est pas fait pour cela. La preuve en est l’exemple du bébé qui apprend à marcher, il essaye de se mettre debout, tombe, premier échec. Pour autant il ne s’arrête pas à cela et surtout on ne le décourage pas, au contraire on sait pertinemment qu’après moult tentatives et du temps il finira par y arriver. Le bébé recommence, continue à accumuler les échecs jusqu’au jour où bingo, il réussit.
Maître Samtyang et Julian aborderont également le sujet de la chance. Avec une expérience réalisée en Europe il réussit à lui prouver que la chance n’existe pas en réalité. Quelqu’un que l’on pourra qualifier de « chanceux » est simplement une personne qui aura réussi à saisir une opportunité au bon moment contrairement à quelqu’un qui pourrait se croire frappé par la malchance mais qui en réalité ne saisit simplement pas les opportunités qui se présentent à lui.
Ce qui entache le bonheur de Julian c’est aussi sa peur d’être rejeté. Maître Samtyang lui donnera une mission pour débloquer cela.
On apprend que lorsque l’on a un projet, en parler c’est bien mais pas à n’importe qui. Il est impératif d’éviter d’en informer les personnes susceptibles de nous décourager au risque d’abandonner un projet qui pourrait contribuer à notre bien-être.
Alors évidemment, rechercher uniquement des avis positifs ce n’est pas le but. Pour avoir un avis objectif qui nous aiderait à savoir si l’on fait fausse route, que l’on ne va pas droit dans le mur, il faut en parler mais avec les bonnes personnes, c’est-à-dire les connaisseurs dans le domaine.
Il est très important de s’entourer de personnes qui nous soutiennent car le simple fait que ces personnes croît en nous, on finit par croire en soi. Les doutes n’auront plus lieu, on aura la force de réussir et l’énergie pour accomplir l’irréalisable.
Dilemme, le jour du départ approche et il reste à Julian une séance pour finir sa « thérapie ». Il a le choix entre prendre l’avion et rater peut-être l’unique occasion de sa vie pour découvrir la clé du bonheur, ou perdre 600 $ pour reporter son vol et ainsi profiter du temps qu’il lui reste pour aller à son dernier rendez-vous.
Avec ce choix crucial que devra faire Julian, se cache un autre enseignement qui mène au bonheur.
C’est un véritable coup de cœur, j’ai énormément aimé les enseignements transmis dans ce livre. Des conseils pour avancer, positiver, j’ai eu aussi ma dose de dépaysement avec les descriptions magnifiques de Bali faites par l’auteur.
Un ouvrage qui nous donne des pistes pour briser les obstacles qui empêchent d’avancer et qui nous enfoncent dans la morosité. A travers le cheminement de Julian, Laurent Gounelle nous indique comment retirer les bâtons que l’on se met soi-même dans les roues.
Je dirais même que c’est un livre qui redonne goût à la vie, qui remotive quand on est complètement désespéré de réaliser ses rêves.
Cependant, si j’ai trouvé certains conseils applicables, j’en ai trouvé d’autres moins facile à mettre en pratique (croyance limitante ?).
Cela dit, je pense tout de même que L’homme qui voulait être heureux est le roman feel good par excellence.
A la fin de ma lecture, j’avais qu’une envie, prendre un billet d’avion direction Bali et partir à la rencontre de maître Samtyang (et accessoirement passer quelques jours de vacances ^^)
Et toi l’as-tu lu ? Dis-moi tout en commentaire 🙂 (et si tu as des idées de lectures semblables je suis preneuse)
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