J’ai lu Gravesend de William Boyle paru aux éditions Payot & Rivages. Il figure dans la catégorie poche du prix littéraire des chroniqueurs Web, raison pour laquelle je me suis lancée dans cette lecture. Un polar sur les gangs de Brooklyn, précisément sur le guetto de Grevesend dont William Boyle est originaire. Sans ce prix, je pense que je n’aurais pas eu l’occasion de découvrir un tel roman.
Titre: Gravesend
Auteur: William Boyle
Date de publication: 30 mars 2016
Edition: Rivages Noir
Genre: Littérature étrangère, polar
Nombre de page: 352
Nous sommes en 2011 à Gravesend. Seize ans plus tôt a eu lieu le meurtre de Duncan Innocenzio, un crime qui s’est avéré homophobe. L’assassin, Ray Boy vient de sortir de prison, l’occasion pour Conway de venger son frère aîné. En parallèle nous suivons Eugène le neveu de Ray Boy, le jeune adolescent adule son oncle et le prend pour modèle alors que ce dernier a radicalement changé depuis toutes ces années passées derrière les barreaux. Alessandra Biagini revient alors dans le quartier après avoir tenté en vain une carrière d’actrice à Hollywood. Elle retrouve Stéphanie une amie plutôt effacée et dont la mère ne cesse de l’oppresser.
Ce livre a été pour moi une déception. Je n’ai pas accroché à l’histoire qui m’a par moments ennuyé. Par ailleurs, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages qui me donnaient l’impression de passer leur temps à noyer leur chagrin dans l’alcool. L’ambiance d’apocalypse présente tout au long du livre ne m’a pas captivé, c’était limite déprimant. Malgré tout j’avais envie de savoir la fin, je dois avouer que je l’ai trouvée particulièrement bouleversante, je dirais même que c’est le moment qui a su retenir mon attention, dommage que le reste de l’ouvrage ne m’a pas autant séduit.
Si tu as envie de te procurer le livre clique ici => Gravesend